Shana Tova 5784
L’Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation. Lévitique 23 : 23-24
Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, à la pleine lune, au jour de notre fête ! Car c’est une loi pour Israël, une ordonnance du Dieu de Jacob. Psaume 81 : 3-4
Roch HaShana, Tête de l’année, marque le début du calendrier juif. Le jour de la nouvelle lune, qui marque le premier jour du mois dans le calendrier hébraïque, apparaît dans la liste des fêtes à célébrer par les Israélites. Elle ouvre le cycle des cinq fêtes célébrées au mois de Tichri (septembre octobre). C’est dans l’Antiquité tardive que des rabbins y verront un mémorial du commencement en souvenir du premier jour de la Création.
La clameur ou l’acclamation (en hébreu teruah) semble être l’élément central de la définition originelle de la fête puisqu’il est repris dans le second passage de la Torah qui ordonne l’observance de la fête. Le mot teruah désigne un son produit par un instrument à vent nommé chatsotserah, trompette, et en même temps un cri de guerre. On célèbre ce jour au son d’une corne, le chofar. La corne de bélier rappelle la ligature d’Isaac et vient d’un mot qui signifie beau, agréable.
Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile. Ce jour sera publié parmi vous au son des shofars. Nombres 29 : 1
La connotation guerrière du terme teruah prend une signification additionnelle dans le livre de Sophonie. Cette clameur marquera le jugement des pécheurs lors du jour du Seigneur. L’association du 1er Tichri au jugement divin est développée à partir de l’époque hellénistique.
Le grand jour de l’Eternel est proche, Il est proche, il arrive en toute hâte ; le jour de l’Eternel fait entendre sa voix, Et le héros pousse des cris amers… Un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre Contre les villes fortes et les tours élevées. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Eternel ; je répandrai leur sang comme de la poussière, et leur chair
Le 1er Tichri marque le début d’une période de 10 jours -nommés Techouva, le retour- pendant laquelle Dieu procède au jugement des individus. C’est une période d’intense ferveur spirituelle qui s’achève au Yom Kippour : prières, examens de conscience, repentir et actions de bienfaisance. La confiance des fidèles en leur Dieu fait de la fête une action de réjouissance.
A Rosh HaShanna on a coutume de manger un morceau de pain et de pomme trempés dans du miel pour symboliser les vœux de bonheur que l’on formule pour l’année à venir.
Pour les croyants en Yeshoua c’est l’annonce de la nouvelle année de grâce !
Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour… Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit :l’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. Luc 4 : 14 et 16 à 19